Suite à ces dissensions germano-américaines en matière de politique économique, "des représentants du gouvernement fédéral ont engagé des négociations" avec la société CureVac, qui travaille en étroite coopération avec l'institut Paul-Ehrlich pour les vaccins et biomédecines (Paul-Ehrlich-Institut für Impfstoffe und biomedizinische Arzneimittel), un institut dépendant du ministère allemand de la Santé.
Selon les informations du quotidien Die Welt, obtenues auprès de sources proches du gouvernement allemand, Donald Trump tenterait d'obtenir l'exclusivité du futur vaccin en attirant outre-Atlantique les scientifiques en étant à l'origine avec des salaires élevés, ou en obtenant un accord afin que celui-ci ne puisse être distribué qu'aux États-Unis.
Le sujet est pris très au sérieux et Horst Seehofer a annoncé qu'il serait à l'ordre du jour lors comité de crise du gouvernement chargé de piloter la lutte contre l'épidémie de coronavirus. Une information confirmée par le gouvernement allemand dans la foulée.
Curevac, qui assure pouvoir se livrer aux premiers essais cliniques dès le mois de juin, a démenti via Twitter lundi avoir reçu une offre de l'administration Trump, mais l'affaire continue de faire d'autant plus de bruit en Allemagne qu'elle a été commentée par plusieurs ministres d'Angela Merkel.
Berlin a affirmé dimanche vouloir défendre ses laboratoires pharmaceutiques travaillant sur un vaccin contre le coronavirus face aux appétits étrangers, après des informations de presse prêtant à Donald Trump la volonté de faire main basse sur une société allemande.
La société CureVac a aussi annoncé une semaine plus tard, le 11 mars, le départ surprise de ce PDG, sans donner de raison, et son remplacement par le fondateur du laboratoire.
Le ministre allemand de l'Economie, Peter Altmaier, s'est ainsi félicité de la "décision formidable" de CureVac de refuser les avances de Washington.
U.S. Coronavirus Testing Gets A Potential Breakthrough
Should you get tested? The CDC is asking people to consider the risk of spreading the coronavirus to others during travel. The administration also tapped a new "czar" housed at the Department of Health and Human Services, putting Adm.
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He added that most people will not require a stay in hospital but some will require intensive or critical care. Fifty-four new cases of Covid-19 were confirmed in the country tonight, including 11 cases in the south.
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Sterling fell to its lowest against the USA dollar since October while Johnson was speaking, down two thirds of a cent on the day. The Society of London Theatre, which represents the West End, said theatres would close from Monday night until further notice.
Berlin estime qu'il est " très important de pouvoir produire des vaccins en Allemagne et en Europe", et a prévenu qu'il pouvait mettre son veto à des projets d'investissement dans des entreprises nationales jugées stratégiques.
"Le gouvernement a la possibilité d'examiner de près des acquisitions d'entreprises allemandes par des Etats étrangers, surtout s'il en va des intérêts de sécurité de l'Allemagne et de l'Europe", a averti le ministère.
Le président du parti libéral allemand (FDP), Christian Lindner, s'est montré moins diplomatique à l'égard de Donald Trump.
Le PDG de la société allemande a toutefois été personnellement invité par le président américain le 2 mars à la Maison Blanche pour discuter d'"un développement rapide d'un vaccin contre le coronavirus", selon un communiqué de ce laboratoire.
"En période électorale tous les moyens sont bons manifestement pour le président américain", soucieux de s'assurer la gloire du premier vaccin, a-t-il dit.
Cette rivalité concernerait l'entreprise de biotechnologie CureVac, basée à Tübingen dans le Bade-Wurtemberg.
17 Mars 2020
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